GPA Ukraine Prix : tout ce qu’il faut savoir

La Gestation Par Autrui est une méthode que des couples souffrant d’infertilité utilisent pour avoir des enfants. Le bébé est, dans ce cas, porté par une autre personne en bonne santé qu’on rémunère pour ce service. Les couples dont la femme ne veut pas ou ne peut pas, pour des raisons de santé ou autre, porter un enfant ont également recours à la GPA.

Les coûts de la GPA en Ukraine

Dans certains pays, porter un enfant d’autrui constitue un acte de bienfaisance. Dans les pays où la GPA est légale, comme l’Ukraine, il s’agit d’un service assez onéreux. Le couple qui s’est rendu en Ukraine pour retrouver une mère porteuse doit la rémunérer pour son service. Le coût dépend de chaque porteuse et peut atteindre les 22 000 euros ou plus. 

En outre, le couple doit s’acquitter de frais supplémentaires pour le bon déroulement de la GPA. Il s’agit du coût d’examen pendant la grossesse, ou bien de la procédure de Fécondation In Vitro ou FIV. Ils englobent aussi ceux l’accouchement et des médicaments utiles pour la mère porteuse une fois délivrée du bébé.

Le service GPA peut varier énormément ainsi que son coût. Ce dernier est de 40 000 euros environ pour la FIV des ovules fournis par une donneuse et le service de la gestatrice par exemple. Si le couple procède au transfert de leurs embryons congelés dans l’utérus d’une gestatrice, il doit épargner autour de 35 000 euros. 

Les conditions des mères porteuses en Ukraine

La gpa ukraine prix est régie par la loi et peut constituer un service à rémunérer. Ces quelques critères sont exigés chez toute femme ukrainienne qui envisage de rendre ce service en Ukraine. Elle doit mener une vie saine sans alcool, ni tabac ni drogue. La mère porteuse doit avoir au maximum 35ans pendant le programme en question.

Elle ne doit pas avoir des antécédents d’accouchement par césarienne avant de participer à un programme de GPA. En outre, elle doit avoir des enfants en bonne santé pour attester de sa bonne santé. Seul un psychologue peut prouver son bon état mental pour porter un bébé jusqu’à l’accouchement. 

La gestatrice ne doit pas non plus avoir un rhésus négatif pour réduire au minimum le risque de conflit de rhésus lors de la gestation. Le dernier critère et non pas la moindre, elle ne doit pas être victime de maladies chroniques bloquant le déroulement normal de la grossesse. 

Les lois ukrainiennes sur la GPA

Le montant des rémunérations pour les gestatrices n’est pas limité par la loi. Ces dernières peuvent demander la première tranche au moment de la FIV. Le couple qui rêve de devenir de parents peut payer le reste de la somme après l’accouchement et donc le transfert du bébé à ses parents.

Les couples souffrant d’infertilité peuvent recourir au service payant d’une gestatrice. Les centres médicaux qui recrutent des mères porteuses ont le devoir de garder la confidentialité des programmes de traitement d’infertilité de leur client. Au début du programme, le couple sous traitement d’infertilité et la mère porteuse doivent signer un contrat qui va régir leur relation. En cas d’échec du programme de GPA, 9900 euros sont versés au couple en guise d’indemnités.

Qu’est-ce que la GPA ? 

La gestation pour autrui, communément appelée GPA, est une technique de procréation médicalement assistée. Elle consiste à implanter un embryon, issu d’une fécondation in vitro (FIV) ou d’une insémination, dans l’utérus d’une mère porteuse qui remettra le bébé à un couple demandeur à sa naissance.

La gestation pour autrui est interdite en France. L’article 16-7 stipule que « toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui est nulle ». En revanche, les nombreux débats sur la révision de la loi bioéthique ont remis en question la reconnaissance dans le droit français des enfants nés par GPA à l’étranger. « Là où on a un peu évolué, c’est au niveau de la reconnaissance de la conséquence de la GPA, c’est-à-dire la naissance d’un enfant qui se retrouve issu d’un acte illégal, explique Maître Muriel Bodin. À la question de savoir si son existence devrait être niée parce qu’il est issu d’un acte illégal commis par ses parents d’intention, la réponse de la cour de cassation est non. Après de nombreuses tergiversations, elle a finalement validé la transcription à l’État civil de l’acte de naissance des enfants nés par GPA à l’étranger le 18 décembre 2019. Dans une logique d’égalité, les admissions des mariages du même sexe ont aussi relancé le débat puisque si la PMA est possible pour les femmes, elle devrait l’être également pour les couples homosexuels « .

A lire

Recommandations