Kribi, du port de plaisance au port en eaux profondes

Sur la côte camerounaise, la petite ville de Kribi se transforme afin de combiner ses plages de sables doté de petites structures hôtelières et résidentielles, avec ses ambitions industrielles de port en eaux profondes.

Plage de sable blanc dans le Golfe de Guinée

La petite ville de Kribi, dans le département camerounais de l’Océan de la région Sud, est connu depuis près de 30 ans comme un port de plaisance apprécié des Camerounais comme des touristes venus de l’étranger.

Cette destination prisée a vu son essor grâce à la mise en place d’une route digne de ce nom et bitumée entre Édéa et Kribi en 1990.

Les chutes de la Lobé constituent ainsi l’un des points d’attractions majeurs de la région, en constituant l’un des rares cas au monde d’un cours d’eau se jetant directement dans l’Océan sous forme de chutes.

Le développement du terrorisme a su éviter les écueils et erreurs de trop nombreuses stations balnéaires, en conservant des structures à taille humaine, et en ne s’aventurant pas dans la construction de complexes hôteliers aux dimensions disproportionnées. C’est ainsi que la petite ville de 55 0000 habitants a préservé son charme.

Un développement industriel avec un port en eaux profondes

Cependant, l’intérêt touristique de la ville pourrait très rapidement être supplanté par son essor industriel. La ville de Kribi est en train de se doter d’un port dont le but est de pouvoir accueillir des navires plus importants que celui de Douala. Alors que la première partie du port a été mise en place en 2015, Kribi se voit comme le cœur du commerce international camerounais… Mais pas seulement.

En effet, le but de Kribi est également de servir de terminal pétrolier pour exporter les hydrocarbures venus du cœur du continent, et plus précisément du Tchad.

La question qui reste en suspend : les activités industrielles du Kribi ne risquent-elles pas de mettre à mal le calme de la station balnéaire ?

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